GUILLEMETTE 4
« Prenez le bateau disait Mateo, c’est beaucoup plus simple et beaucoup moins dangereux. »
« Mais j’ai le mal de mer Mateo. » Disait Juetta
« Faites attention à vous et méfiez vous des aubergistes ils ne sont pas tous honnêtes. »
« Je crains pour vous, restez à Marseille, je peux amener cette forte somme pour vous. »
« Ne vous en faites pas, Mateo combien avons nous fait de voyages en Italie ces dernières années ? Douze, douze vous m’entendez douze, et puis nous sommes attendus à Milan, puis à Gênes, les troubadours Limousins sont très prisés en Italie. »
« En tout les cas n’emmenez pas la petite. »
« Oh, vous me faites peur, vous Mateo vous laisserez Rosalla avec les « pestes » vous la laisseriez avec « peste » et « lèpre » , allons nous savons voyager en cinq ans que de lieues parcourus, que d’auberges fréquentées, nous allons changer de chemin, nous passerons par Menton. »
« Oh non ce sont des brigands dans cette région. »
L’aubergiste était bien un peu bizarre mais Juette et Simon entrèrent quand même.
« Que risquons nous c’est une toute petite Auberge. »
C’était en effet une vieille maison en bois avec deux chambres.
« Posez vos bagages nous allons vous préparer à dîner. »
Ils partirent se promener dans la campagne.
« Mais qu’as tu fais de l’or Simon ? »
« Mais dans la chambre. »
« Ce n’est pas très prudent, et si les aubergistes disparaissent ce sont des milliers de sous. »
« Allons ne craignons rien, ne vois –tu pas la fumée au milieu du toit. »
L’auberge n’était pas très riche, en effet il y avait un trou au milieu du toit en guise de cheminée comme beaucoup de maisons à l’époque.
« Tiens tu vois ils ne sont pas partis ne te laisse pas influencer par Mateo. »
Ils mangèrent du poulet cuit à la broche, puis une soupe de légumes avec du blé en grains entiers.
« Tiens tu vois ce n’est pas mauvais. »
« Non, la soupe a un drôle de goût, on dirait du blé avec des insectes. »
« Ah tu trouves. » Dit Simon.
« Arrête ne mange plus, nous sommes empoi… » Elle ne finit pas sa phrase et elle mourrut ainsi que Simon. Les aubergistes se frottaient les mains.
« Ah plus besoin de travailler. »
« Mais que faisons nous des corps. »
« Brûlons l’auberge, nous dirons qu’il y eu le feu pendant la nuit et personne ne pourra les reconnaître. »